Dimanche...
Balade solitaire à cheval dans la campagne pékinoise. Je m'enfonce dans une forêt d'accacias. Le soleil brulant est filtré par les nuages de feuilles qui m'entourent. Haijingzi, mon cheval se sert au passage. Un faisan nous regarde. Il sourit, puis s'éloigne en dodelinant de la tête. La scène est intemporelle, elle pourrait se produire dans n'importe quel pays. Non. Je débouche sur un champs au hasard de ma promenade. Un paysan octogénaire plié sur sa pioche entretient ses cultures. On dirait l'Angelus de Millet, version chinoise. Un saut dans le temps. Au détour du chemin, le tableau disparait. Haijingzi ralentit. Serait-il aussi heureux que moi en cet instant?
3 Comments:
D'autres pourraient dire: "Un faisan qui sourit? Qu'est-ce-que tu as fumé?" Mais je préfère le charme de cette promenade en solitaire dans une forêt lointaine, en harmonie avec ta monture et bercée par une nature bienveillante.
Dis-donc, c'est beau ce que j'écris aussi!
Et c'est de Caillou numéro 1, bien-sûr!
Oh! Quelle belle prose mon caillou! J\'ai vraiment de qui tenir :-D
Je pourrais vous répondre: vous n\'avez jamais vu de faisans qui sourient?? Pauvres fous...
Peu importe le flacon..... Tu as la trempe d'un (e) écrivain. bravo.
Fonce !
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