Et après?

Transmission,

incubation,

symptômes.

Le virus a percé il y a bientôt 1 an, et puis il s'est caché, émerveillé par le retour au pays peut-être. Il s' est assoupi à l'ombre de mes souvenirs, bercé par Mao et ses Quatre Vieilleries. Il a muté. Puis sont apparus les symptômes. La larme à l'oeil devant "Pékin express", la rage d'apprendre la langue, l'eau à la bouche en évoquant le mot ravioli, un Dai Sijie toujours à portée de main. Que faire quand on se surprend à se rêver dans un bus bondé à un kuai alors qu'on est assis en Aix en Bus climatisé?

Et puis vient la croisée des chemins: il y a ceux qui vont loin, et ceux qui restent proches, ceux qui grippent aux sommets et ceux qui se contentent de rester au ras des chênes kermès. Lequel prendre?

Mais peut-être après tout qu'enfin, une certitude est née: où que mène le chemin, on peut toujours écrire.